Spécialiste de la chirurgie de cataracte, réfractive, et de la greffe de cornée.
Consultations : adultes, enfants, cornée, glaucome, champs visuels. Lasers.
CENTRE D'OPHTALMOLOGIE MÉDICO-CHIRURGICAL
CHIRURGIE DES PAUPIÈRES
Les paupières jouent un rôle essentiel pour la vue et le confort.
Elles assurent la bonne composition du film lacrymal (mucus et film lipidique), et garantissent aussi son bon étalement sur la surface de l’œil.
Les dysfonctionnements peuvent être nombreux et vont être responsables de symptômes variés.
Les désordres des paupières peuvent être en lien avec un traumatisme, mais plus généralement, ils sont liés à l’âge, ou à une atteinte oculaire (lunette inadaptées, allergie, conjonctivite chronique…)

Par ordres de fréquences et gravité on trouve :
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La blépharite : inflammation du bord des paupières qui perturbe les larmes et les rendent moins efficaces (les yeux piques, brûlent, larmoient…). Le traitement est avant tout médical, parfois nous pouvons avec recours à des appareils spécifiquement développés pour cette pathologie.
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L’ectropion : la paupière se relâche car elle n’est plus suffisamment soutenue et elle se déroule vers l’extérieur. Le symptôme principal est le larmoiement et le seul traitement efficace est chirurgical.
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L’entropion : où à l’inverse la paupière s’enroule vers l’intérieur. Les cils frottent alors sur l’œil en l’irritant de manière chronique. On retrouve alors l'œil rouge, parfois douloureux et larmoyant. Le seul traitement efficace est, là encore, chirurgical.
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Les dystichiasis et trichiasis, sont des anomalies de nombre ou de position des cils, provoquant là aussi des frottements sur le globe, invalidants et parfois graves. Les symptômes sont les même que l’entropion et les traitements vont du traitement médical avec épilation mécanique régulière, ou par le laser au traitement chirurgical.
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Le ptosis : est la chute de la paupière supérieure par relâchement musculaire qui vient obstruer la vue. L’atteinte est souvent bilatérale mais asymétrique. Le seul traitement est chirurgical.
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Le dermachalasis ou blepharochalasis est une anomalie des paupières supérieures. C'est un excédent de peau qui retombe sur les paupières et crée un regard lourd et fatigué. Parfois y est associé une visibilité anormale des paupières graisseuses qui vient accentuer cet effet d’œil lourd. Le seul traitement est chirurgical.
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Lorsque l’atteinte est telle que le champ visuel en est perturbé alors une prise en charge de l’intervention, en partie par la sécurité sociale, est possible. Lorsque l’atteinte est trop modeste alors l’intervention n’est pas prise en charge par la sécurité sociale, mais seulement par les mutuelles puisque considérée comme à but uniquement esthétique.
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Les tumeurs bénignes ou malignes : sont des lésions qui envahissent les paupières, sur leur versant cutané et/ou conjonctival. Elles nécessitent une ablation chirurgicale.
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Ablation soit pour des raisons esthétiques, soit par la gêne provoquée par frottement de la lésion, soit pour des raisons évidentes en cas de doute sur la nature agressive d’une lésion. Seule l’ablation de la lésion et son analyse par un médecin anatomopathologiste permet d’en connaître la nature bénigne ou maligne avec certitude. L’examen clinique ne suffit jamais à garantir le caractère bénin d’une lésion.
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Pathologie traumatique/réparatrice : Parfois, à la suite d’une traumatisme, ou d’une chirurgie carcinologique importante, la paupière se retrouve délabrée. Notre travail consiste alors à rendre autant que possible une forme normale aux paupières.
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La chirurgie esthétique concerne les interventions des paupières pour faire face à tout ce qui n’est pas de l’ordre de la pathologie: dermachalasis modéré, poches graisseuses des paupières inférieures ou supérieures anormalement visibles (cernes…).
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Les solutions sont souvent chirurgicales et il peut être nécessaire d’appliquer, en complément, des techniques d’injections de toxine botulique ou de produits de comblement ou encore des soins de la peau (peeling…).
La chirurgie est faite sous anesthésie locale (injection sous cutané d’anesthésiant) dans la plupart des cas, parfois, sous anesthésie générale pour les interventions les plus longues et les plus lourdes. Les opérations durent de 10 minutes, pour les plus courtes, à deux heures pour les plus longues. Elles se pratiquent en ambulatoire dans la grande majorité des cas.
En cas de prise d’anti-coagulant ou antiagrégants, un relais ou la suspension des traitements est souvent nécessaire.
Dans la plus grande majorité des cas, une seule intervention suffit. Cependant, une reprise peut être nécessaire à court terme ou à long terme, en cas de récidive du problème.
Dans les suites des interventions, des soins par collyres (quelques jours) et par pommade cicatrisante (1 mois) sont nécessaires.
L’application de froid est conseillée les premiers jours.
Il n’est pas nécessaire de couvrir avec un pansement.
Dans la majorité des cas des points résorbables et non résorbables sont utilisés. Les points non résorbables sont retirés en moyenne 10 jours après, en consultation.
Les suites d’une intervention sont dans l’immense majorité des cas indolores.
Il est très fréquent de développer un hématome dont il faut tenir compte dans la vie sociale à court terme.
Le soleil direct sur les cicatrices est déconseillé, au moins pendant la phase de cicatrisation.