Spécialiste de la chirurgie de cataracte, réfractive, et de la greffe de cornée.
Consultations : adultes, enfants, cornée, glaucome, champs visuels. Lasers.
CENTRE D'OPHTALMOLOGIE MÉDICO-CHIRURGICAL
INFORMATIONS
URGENCE
En cas d'urgence, un rendez-vous de consultation peut être obtenu sur l'un de nos six sites avec l'un des neuf médecins ophtalmologistes dans les 24 heures.
Vous avez un œil rouge et douloureux, vous avez eu un traumatisme oculaire, vous avez une baisse d’acuité visuelle brutale ou la sensation de flashs lumineux : vous devez être examiné en urgence.
Rougeur et douleur modérées sont normales après une intervention chirurgicale de l'œil.
En cas d'œil très rouge, très douloureux, ou de baisse de la vision brutale après une intervention, appelez le secrétariat et consultez en urgence.
Urgence en dehors des horaires d'ouverture des centres :
- Contactez votre médecin directement : ses coordonnées sont inscrites sur l'ordonnance.
ou
- Un chirurgien ophtalmologique est d'astreinte 24h/24h au :
Centre Hospitalier BAYONNE
13 Avenue Interne Jacques Loëb
64100 BAYONNE
Un service d'urgence chirurgicale ophtalmologique est assuré 24h/24h.

DÉROULEMENT
DE LA CONSULTATION
Votre visite se déroule en 3 temps :
Un temps administratif auprès du secrétariat à l'accueil :
Enregistrement de vos renseignements administratifs, accompagnement pour les démarches, règlement en fin de consultation.
Apportez :
Carte vitale, lettre du médecin référent le cas échéant, les examens précédents, vos lunettes ou votre dernière ordonnance de lunettes, les références de vos lentilles de contact si vous en portez, attestation CMU/AME ou Accident du Travail, le cas échéant.
Pré-consultation :
L'orthoptiste qui assiste votre ophtalmologiste effectue les mesures oculaires et les examens complémentaires, évalue éventuellement votre acuité visuelle et instille les collyres en cas de fond d'œil.
Consultation médicale :
Le médecin analyse les éléments, examine votre œil et complète éventuellement les examens afin de décider de la conduite à tenir.
L'ensemble des examens sera réalisé sur place le jour de votre consultation dans la mesure du possible. Certains examens nécessitent un autre rendez-vous. Le secrétariat vous accompagnera dans cette démarche.
Pour un fond d'œil, pensez à venir accompagné !
En effet la conduite est difficile avec les deux pupilles dilatées.
L'humain est imprévisible... Un retard est possible du fait d'urgences ou de la durée des rendez-vous précédents !
HONORAIRES
Les médecins d'Ophtalea exercent leur activité en secteur II à honoraires libres, dans le cadre de la Convention conclue entre les caisses d'Assurance Maladie et les Syndicats médicaux.
Pour tous les actes effectués, les tarifs d’honoraires sont déterminés par le praticien. Ceux-ci sont affichés en salle d'attente.
Le remboursement s'effectue sur la base des tarifs remboursés par la sécurité sociale (BRSS).
Le ticket modérateur et le complément éventuel peuvent être pris en charge partiellement ou en totalité par votre Mutuelle ou votre Assurance Complémentaire. Renseignez-vous auprès de celle-ci.
Ophtalea est Membre d’une Association Agréée, acceptant à ce titre le règlement des honoraires par chèques libellés à son nom.
Règlement par carte bancaire accepté.
Carte Vitale acceptée.

LUNETTES CASSÉES / PERDUES
Appelez le secrétariat Ophtalea au : 05 59 59 08 31
Si votre dernière consultation est récente, votre ophtalmologiste pourra décider de vous envoyer un duplicata d’ordonnance.
Sinon, il vous recevra en consultation dans les meilleurs délais pour vous permettre de la renouveler.
LENTILLES
Il peut y avoir un peu d’appréhension lorsque l’on porte des lentilles de contact pour la première fois. Découvrez en images comment mettre et enlever vos lentilles sans gène ni risque pour vos yeux.
Sûrement le conseil le plus important : lavez-vous bien les mains avant tout contact avec vos lentilles.

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MYOPIE
Un œil myope est un œil plus grand que la moyenne. La vision de loin sans correction est floue, l'image se focalisant en avant de la rétine. Une myopie forte est une myopie supérieure à -6 dioptries et l'œil présente alors un risque plus élevé de complications oculaires - décollement de rétine, glaucome, néovaisseaux du myope fort.
La myopie évolue d’autant plus vite qu’elle apparait précocement.
On observe depuis 2 générations une augmentation importante du nombre de patients myopes. Il s’agit un problème de santé publique. On estime que le nombre de myopes aura doublé d’ici 2050, et les myopes forts auront triplé.
La prédominance des activités en vision de près, l’élévation du niveau d’étude et la diminution du temps passé à l’extérieur sont autant de facteurs qui font augmenter la prévalence de la myopie.
Comment essayer de contrôler la myopie ?
1/ Mode de vie :
C'est capital !
Augmenter le temps d’exposition à la lumière naturelle, les activités extérieures, le sport.. sont autant de paramètres qui freinent l'évolution de la myopie.

2/ Équipements permettant une défocalisation périphérique :
Avec des lunettes classiques, l'image est rapportée sur la rétine au centre, mais en arrière de la rétine en périphérie (image 1).
Or, il a été démontré que la projection d’images en arrière de la rétine périphérique augmente la croissance axiale de l’œil, et donc la progression de la myopie !
Une défocalisation périphérique permet une image uniforme sur toute la rétine en évitant cet écueil (image 2).

Image 1 : Avec des lunettes classiques
Quels équipements proposer ?
1/ Des lunettes avec verres spécifiques. Plusieurs fabricants de verres proposent désormais des verres permettant une défocalisation périphérique.

Image 2 : Avec un équipement permettant une défocalisation périphérique

2/ Des lentilles souples ou rigides : à porter la journée, à défocalisation périphérique.
3/ Les lentilles rigides d’orthokératologie : Ce sont des lentilles de port nocturne, qui font un remodelage cornéen nocturne. Elles doivent être prescrites par un ophtalmologue spécialisé en contactologie.
Elles permettent une vision sans correction la journée.

4/ Les moyens pharmaceutiques : Il sont en cours d’étude et reposent sur la mise au repos de l'accommodation par collyres.
L’ophtalmologiste choisira une ou plusieurs solutions en fonction de l’évolution, de l’âge et du stade de la myopie déjà existante, en fonction des souhaits exprimés par les patients et leurs parents.
Dr Anais Rupin est spécialisée en contactologie et pourra faire une adaptation optimale des lentilles nécessaires à la correction de votre myopie.
DMLA
La DMLA est une maladie de la rétine qui se développe après 50 ans.
C'est la première cause de cécité légale en France chez les personnes âgées. Elle touche la zone de vision centrale de la rétine appelée macula. Elle se manifeste par une baisse de vision, des déformations des lignes droites ainsi que par l'apparition de tâches sombres fixes.
La rétine périphérique est préservée, ce qui permet de conserver un champ malgré l'atteinte centrale.
La première étape de cette maladie est appelée MLA : Maculopathie liée à l'âge et elle est due à l'accumulation de déchets sous la rétine ou drusens. La MLA peut dégénérer sous deux formes :
La forme exsudative ou DMLA "humide" :
Des néovaisseaux se forment dans l'agglomération de drusens. Ils sont immatures et croissent de façon anarchiques, provoquant des fuites de liquide (exsudation) ou des hémorragies.

Image en angio graphie a la fluorescéine et indocyanine, OCT-angiographie et OCT b-scan d'une DMLA exsudative
La forme atrophique ou DMLA “sèche” : Les drusens évoluent vers un amincissement et une désorganisation irreversible de la rétine appelée atrophie. Ces patchs d'atrophie peuvent être plus ou moins confluents et laisser des zones de vision préservées.
La forme exsudative est accessible à un traitement par injection intra-vitréenne (IVT) d'anti-VEGF.
Cette famille de molécules permet une régression de la membrane néovasculaire. Les anti-VEGF sont contre-indiqués en cas d'AVC (accident vasculaire cérébral) récent, et a minima d'état cardiovasculaire instable.
Il existe alors des traitements alternatifs.
La forme atrophique n'est pas accessible à un traitement spécifique. La prise de compléments alimentaires à base d'oméga 3 peut ralentir l'évolution vers l'atrophie. Il faut une surveillance régulière car certaines formes d'atrophie peuvent se compliquer de neovascularitsation au cours de l'évolution.
La protection contre les UV et le sevrage tabagique sont également conseillés.


Atrophie géographique en autofluorescence et en coupe OCT, compliquée de neovascularisation en temporal
GLAUCOME
Le glaucome est une maladie courante dont la fréquence augmente avec l’âge. Il progresse pendant des années, sans douleur et sans symptômes apparents pour les patients.
Le glaucome touche le nerf optique, chargé de transmettre au cerveau les images captées par l’œil. L'atteinte du nerf optique entraîne un rétrécissement du champ de vision qui est progressivement réduit.
À un stade avancé, la conduite automobile est dangereuse par défaut de champ visuel large. Les zones troubles ou aveugles, peuvent s’étendre et le cerveau ne peut plus compenser correctement.

Rétinophotographie d'un nerf optique atteint de glaucome
En l’absence de diagnostic ni de traitement, il y a un risque de perte visuelle : il faut donc dépister la maladie à un stade très précoce.
Le glaucome chronique, également appelé « à angle ouvert », est le plus fréquent. Ses facteurs de risque sont : des antécédents familiaux, une cornée fine, la myopie, une hypertonie oculaire.
Le glaucome aigu, également dit « à angle fermé», est plus rare. Il apparaît brutalement et s’accompagne de douleurs intenses et d’une baisse de la vue. Il s’agit d’une urgence nécessitant une intervention médicale immédiate.
Le glaucome congénital apparaît dès la naissance, ou quelques semaines plus tard. Ce type de glaucome est très rare (1 cas sur 5 000 naissances).
Il existe différents traitements du glaucome.
Si votre glaucome est stable, le traitement est poursuivi de façon identique jusqu’au prochain contrôle chez l’ophtalmologiste. En cas d’évolution, le traitement est modifié. Habituellement, la prescription d’un collyre à heure(s) fixe(s) peut suffire à contrôler la maladie.
Le traitement par laser peut venir compléter le traitement médical.
Les résultats peuvent ne pas être définitifs après quelques années et il est parfois nécessaire de le répéter, car le laser permet une baisse progressive de la pression à l’intérieur de l’œil. Il est même possible de reprendre le traitement par collyre quelques mois ou années plus tard.
La chirurgie est envisagée en cas de contrôle insuffisant du glaucome par les techniques précédentes. Elle peut être parfois proposée d’emblée si le traitement médical est mal suivi.
La chirurgie (intervention sous anesthésie locale à l’hôpital, en clinique ou dans un centre spécialisé) consiste à faire une petite incision sur l’œil pour faire baisser la pression. Avant l’intervention, votre ophtalmologiste vous remettra une fiche d’information qu’il vous demandera de signer après avoir répondu à toutes vos interrogations.
Le traitement prescrit par votre médecin pour lutter contre cette hypertension va permettre de freiner la détérioration de votre nerf optique et donc limiter les atteintes visuelles.
La pression intraoculaire (ou PIO) correspond à la force exercée par un liquide incolore, appelé humeur aqueuse, contenu dans la partie avant de l’œil. En situation normale, cette pression permet de maintenir la forme de l’œil.
L’augmentation de la PIO (également appelée hypertension intraoculaire ou hypertonie oculaire) est très souvent associée au glaucome. Elle est le plus souvent indolore, sauf lorsqu’elle s’élève brutalement comme c’est le cas dans le glaucome aigu.
Hypertonie oculaire et glaucome ne sont pas nécessairement liées: l'une peut être présente sans causer de glaucome - par variation de la sensibilité à l'hypertonie, et il existe des glaucomes à pression normale!

Altération de l'épaisseur des fibres nerveuses d'un nerf optique glaucomateux
ŒIL SEC
La sensation d’œil sec est très fréquente, le plus souvent passagère et parfois subjective. Rarement grave, cette gêne doit toutefois être signalée. Presque un tiers de la population adulte est touché par le syndrome sec.
Le syndrome sec est très fréquent : presque un tiers de la population adulte, chez deux tiers après 65 ans.
C’est souvent une simple gêne sans conséquence.

" Break-up time " : Étude du film lacrymal en fluorescéine
La sécheresse oculaire peut être provoquée par une mauvaise qualité des larmes, due à une blépharite. Elle peut être liée à votre environnement : air climatisé, vent, pollution, fixation d'un écran d’ordinateur, fumée de cigarette.
Elle peut aussi être causée par un défaut de production de larmes dû au vieillissement ou à une anomalie dans leur composition provoquée par la prise de médicaments, tout particulièrement ceux destinés au système nerveux (antidépresseurs, antalgiques, anticonvulsivants). Beaucoup plus rarement, certaines maladies générales retentissent sur la sécrétion des larmes.
La sensation d’œil sec peut être purement subjective avec une sécrétion de larmes normale. Un syndrome sec sévère peut entraîner des irritations de la cornée qui est plus exposée. Le traitement est difficile. Il repose sur le traitement de la cause - si possible (amélioration de la statique palpébrale, traitement d'une blépharite, arrêt de certains médicaments...) et sur le traitement local : larmes artificielles ou pommades.
Certains syndromes secs peuvent bénéficier d’un traitement anti-inflammatoire. Dans certaines circonstances, on peut obturer les canaux lacrymaux pour limiter l’évacuation des larmes et aider à ce qu’elles restent plus longtemps dans les yeux.